Powell responsable d'un krach baissier sur les marchés ?

Il est difficile en tant que trader débutant ou expérimenté de visualiser et comprendre ce qui se passe réellement sur les marchés financiers. Une grande partie des capitaux est détenue par les fonds d’investissement et les banques.

Du fait des capitaux colossaux sous gestion, ces institutions se doivent d’anticiper l’évolution des enjeux, besoins et les changements d’habitudes de consommation de la population dans un futur proche ou moyen-long terme (changements climatiques, nouvelles régulations, évolution du mode de vie, politique, virus, conflits…) et donc de réaliser des « paris ».

L’argent ne disparait donc pas en bourse, il change de classes d’actifs (Géographique, secteurs, industries, devises et cryptos) en permanence selon les décisions prises par le management des fonds et les estimations faites par leurs logiciels de pointes et leurs équipes. Ils vont alors mobiliser leurs capitaux et leur temps pour soutenir ces scénarios pendant des semaines voire des mois (apparition de tendances).

Peu de Pays sont dans le vert cette semaine, signe d'une prise de bénéfice majeure et d'une incertitude du marché quant à la poursuite ou non de la politique accommodante de la FED (rachats d'actifs).

Avec une inflation proche des 42% et le gouvernement Fernandez qui perd le Parlement, l'Argentine subit une forte pression des investisseurs ces derniers jours.

La rebond technique n'a finalement pas duré sur le marché Turc qui, étant déjà faible, plonge le premier lors de la reprise de la volatilité.

De même pour la Pologne qui reste secouée par la crise migratoire qu'elle subit face à son adversaire la Biélorussie.

Le président Joe Biden a annoncé lundi qu'il nommait le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell pour un deuxième mandat à la tête de la banque centrale, mettant ainsi fin à des semaines de spéculation sur qui serait retenu pour ce poste.

La FED est en plein débat pour savoir si la reprise économique a suffisamment progressé pour justifier une réduction plus importante du soutien de la politique monétaire et l'augmentation des taux d'intérêts.

Le secteur de la consommation cyclique est depuis des semaines très résilient ! Pour rappel, nous sommes dans le très important quatrième trimestre, période marquée par les fêtes qui met à l'honneur les performances des commerçants.

Biden et d'autres dirigeants occidentaux subissent une énorme pression politique pour contrer la hausse des prix de l'énergie. Libérer des réserves de brut semble la chose évidente à faire pour eux. Même si il souhaite se diriger vers les énergies renouvelables, Joe Biden garde un intérêt pour l'industrie du gaz et du pétrole afin de continuer a fermer les centrales à charbon sur le territoire américain (initié par Trump).

Les prix du café ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis 2014 alors que les inquiétudes grandissent concernant la prochaine récolte brésilienne à la suite de la sécheresse et du gel. Un marché du café tendu devrait continuer à soutenir les prix.

Malgré une production record de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana au cours de la récolte 2020/21 a permis au marché de terminer l'année avec un stock excédentaire. Mais alors pourquoi son prix augmente ? Simplement car la demande elle aussi à dépassé les niveaux d'avant crise COVID !